Lors de ma résidence, au fil du temps et des flots, la mer s’est frayée un chemin à l’intérieur de moi et je me suis frayée un chemin dans la mer.

Une reflexion sur la mort, sur la mer, sur le rapport de l’homme à la mer, sur les risque d’engloutissements, sur les morts dans la mer, sur la mer morte, sur la mort de la mer telle qu’on la connaît, sur le temps… Une rencontre avec mon père aussi, autrement. Une rupture qui s’en va dans la mer…

Plusieurs captations et recherches.

Le coq chante. Le vent souffle. Mon coeur tremble et je souffre. Et quand je me baigne je sens la vie, je sens l’odeur de la mousse et le piquant du froid sur ma peau. Et c’est bon !

La mer glisse dans les markers. La mer panse mon coeur qui saigne. Elle est là comme une grande consolatrice. Elle me rapproche de mon père, de mon frère, et de mon amour perdu.