Le point, décembre 2018

La confusion, le chaos, le doute, la totale sans totalité. L’absence de sens. Tout tourne en rond, ça tourne, ça tourne et ça tourne encore.

Et puis à un moment, la nécessité d’un retour est obligatoire. Car sinon, c’est la panique, c’est le vertige, c’est la noyade ou le handicap. À un moment, il est indispensable de respirer.
Plus la respiration est profonde, plus le repos sera long.

La performance “Point” est née du workshop proposé par Sheila de La Cal Perez lors de la semaine blanche de l’Académie.
Ce workshop fut en effet une manière pour moi de faire le point dans mon travail, et de donner vie à ce qui me paraissait mort et chaotique. D’y donner vie à travers une installation et une performance. La présence des autres fut riche en ouvertures, et leurs visions m’ont aidée à faire mon point, ce point dont j’avais tant besoin ; le Point.

Tous ces objets dont je m’étais inspiré, parfois pour peindre, parfois juste avec l’envie de les peindre, et parfois sans savoir pourquoi. Le point, le cercle, puis la spirale ont émergé pendant le workshop, qui devint ainsi un moment pour rassembler des éléments de mon travail QUOTIDIEN en une grande spirale dans l’espace. Dans cette spirale, le jeu s’installe. Le jeu de matière, le jeu de couleurs, mais aussi le jeu du sens.

Enfin, la spirale prend vie. Elle prend vie aussi grâce au sens que je lui donne. Ce sens devient de plus en plus précis en préparant une performance. En fait, là est la clé. Quand on veut partager aux autres, le discours doit devenir un minimum compréhensible. Et c’est ainsi, qu’on précise le sens du travail.